Lolomis s’engage sur le sentier du bois maudit, celui que craignent les grand-mères qui en connaissent les séduisants dangers.
À la transe balkanique que l’on connaissait vient s’ajouter une poésie sonore singulière, plus sombre et plus subtile.
Douce et envoûtante, incisive aux accents rap, la voix caméléon répond aux lignes de basses percutantes d’une harpe tyrolienne, aux flûtes Renaissance saturées, et aux rythmiques hybrides et implacables de l’installation de percussions. Le quartet déjoue les codes de la pop avec une malice virtuose et des couleurs raffinées.
D’un chant de révolte russe à une incantation de magie noire, de la plainte d’un marin errant aux chants katajjaq des femmes Inuits, cet opus est un hommage aux sorcières modernes.